Dans le monde de la boulangerie, une révolution semble pointer à l’horizon avec l’émergence d’un modèle inédit : des espaces de vente automatisés, opérationnels de 6h à 22h, offrant un assortiment de plus de 300 produits, sans nécessiter la présence d’une équipe de vente.
Cette métamorphose, incarnée par l’installation de l’équipement de Distri’Click chez Délices des Anges, remet en question le rôle traditionnel des vendeurs et soulève des interrogations sur l’avenir de la relation client.
Distri’Click a introduit un concept novateur dans la boulangerie « Délices des Anges », offrant un espace de vente automatisé où les clients peuvent accéder à 70 références différentes, allant des baguettes aux pâtisseries, grâce à des casiers gérés par une borne centrale. Le tout, sans la nécessité d’une équipe de vente traditionnelle.
Cette transformation s’est avérée être une alternative économique à une refonte complète du magasin, offrant aux clients la possibilité de suivre en direct la production dans le fournil adjacent à l’espace de vente.
Confronté à des défis de recrutement en vente et à une contrainte de temps personnelle, le boulanger a fait le choix audacieux de se passer d’une équipe de vente traditionnelle.
L’absence de réactions significatives de la part des clients soulève des questions sur la véritable valeur ajoutée apportée par le personnel de vente dans le contexte actuel.
Entre la difficulté de trouver et de retenir des employés, les interactions parfois impersonnelles, et le manque de contribution à la vente, la remise en question du rôle traditionnel des vendeurs est de mise.
La décision du boulanger soulève des questions fondamentales sur l’avenir des boulangeries et de la relation client. Les magasins automatisés deviendront-ils la norme, ou les petits commerces de proximité resteront-ils les derniers bastions d’interaction humaine ?
Peut-être, la solution optimale se situera-t-elle quelque part entre les deux extrêmes : Un personnel de vente réduit en nombre, mais dont le rôle sera redéfini pour offrir davantage de conseils, surtout aux heures de pointe, aider dans les commandes spécifiques, et stimuler les ventes complémentaires.
Cela pourrait conduire à un personnel plus compétent, mieux formé, et potentiellement mieux rémunéré.
L’avènement des espaces de vente automatisés dans le monde de la boulangerie soulève des questions cruciales sur l’avenir du personnel de vente et de la relation client.
La révolution sans vendeurs pourrait bien être une réalité dans certains commerces, mais la clé réside peut-être dans la redéfinition du rôle du personnel, plutôt que dans son élimination totale.
Alors que le débat sur l’automatisation dans les commerces alimentaires fait rage, seule l’avenir dira si les boulangeries embrasseront pleinement cette transformation ou trouveront un équilibre entre l’efficacité automatisée et l’interaction humaine.
