Le blé tendre est apparu il y a 10 000 ans. Son origine est né du croisement naturel des génomes de 3 variétés sauvages. Aujourd’hui, la maitrise technique permet de faire en douzaine d’années ce que la nature a créée pendant des milliers d’années.
Le blé tendre est apparu il y a 10 000 ans. Son origine est né du croisement naturel des génomes de 3 variétés sauvages. Aujourd’hui, la maitrise technique permet de faire en douzaine d’années ce que la nature a créée pendant des milliers d’années.
Il faut bien entendu ne pas confondre ce type de croisement avec des organismes génétiquement modifiés ! Deux démarches diamétralement opposées…
Sur les 35 millions tonnes de blé produites en France, seulement 5 d’entre elles vont vers l’alimentation humaine !
La recherche de nouvelle variétés doit répondre aux critères attendus de la filière : rendement agronomique, adaptation au terroir, la qualité technologique lors de son application (pain, biscuiterie…) , la génétique (résistance aux maladies)… Il faut trouver des variétés qui répondent aux aléas climatiques (sécheresses), à de nouvelles maladies et virus qui peuvent faire perdre plus de 10% de productivité, des évolutions réglementaires (métaux lourds, mycotoxines ..), aux attentes des exigences technologiques (clean label, nutrition… .) et du consommateur.
Par exemple, pour répondre aux attentes des Meuniers à l’international, les blés français auraient besoin d’avoir plus de protéines et « W » pour limiter la progression des ventes de blés d’Ukraine et du Kasaktan .
Les entreprises françaises comme la coopérative Limagrain investissent lourdement dans la recherche et développement. Présentées lors de la conférence du CEBP en juin 2021, Limagrain lance cette année deux blés pour des applications spécifiques :
Ce travail de longue haleine se fait à travers toute une filière de la fourche à la fourchette … Si vous voulez bien connaitre les rôles de chaque acteur, nous vous recommandons de suivre notre cours sur le blé.